cahiers éclos, groupes secrets

Le Memento Mori Club a pris pied dans l'enceinte même de l'école en 1793, deux ans après l'ouverture de l'école. Le club rassemble les enfants des familles les plus riches et accumule les dépravés et les hédonistes. Si au départ dans la pensée de son fondateur, Joris Karl, ce club ne devait être qu'une façon de se réunir entre enfants de bonnes familles, de se reconnaître entre élus nés avec une cuillère en argent au fond de la gorge; le club a peu à peu commencé doucement à basculer dans une voie sombre, semée de mysticismes et de mauvais jeux. Maintenant dans les pièces sombres cachées des yeux vertueux, les membres du club organisent des soirées occultes, des bacchanales où l'alcool coule à flot, où la nourriture est abondante. Des soirées de débauches où souvent ils invoquent des démons, font des sacrifices humains, s’essaient à de noirs desseins. Leurs voix s'aggravent sous les complots qu'ils chuchotent. Ils représentent la sphère bourgeoise et noble qui parcourt l'école. Ils n'acceptent pas les classes inférieures et en sont fiers, le hurlent même. Ils tirent une puissance de leur famille, ces Crésus de Crésus ont des parents exerçant des fonctions de haut rang ou possédant juste beaucoup d'argent, ce qui leur donne une force de persuasion non-négociable. Ceux là, pour dissimuler leurs méfaits, pour ne pas entendre s'ébruiter les récits de leurs soirées rouges ont appris à manier l'art sucré des pots-de-vin, des promesses d'avenir étincelantes promettant monts et merveilles auprès de ceux qui ne diraient rien. Et puis si la corruption ne marche pas, on arrive alors dans le cadre des menaces. Puis si toujours le témoin ne veut pas se taire alors il sera tué. Dans cette secte, ils se pensent libres de tout, ils n'ont pas d'entraves et abusent de leur charme et de leur pouvoir. Cette sensation d'être au-dessus de tout, de déjà tout détenir les a poussés à faire des choses idiotes, à frayer avec les démons et les sorts noirs. L'envie de désordre, l'excès des délires enfantés par l'alcool, l'envie de se faire peur et l'effet de groupe, tout ça a éveillé chez eux cette envie de jouer avec le feu et de peut être s'y brûler. Ils sont comme ces enfants qui avec leurs camarades invoquent des Bloody Mary devant le miroir, pensant ne pouvoir craindre aucun mal car ils sont entourés de leurs amis.              

Rentrer dans ce club n'est pas chose aisée. Premièrement il faut descendre d'une grande famille, être issu d'une famille riche, bien placée ou bien les deux. Deuxièmement, il faut être repéré par un membre du club qui se porte garant et emmènera l'éventuel nouveau membre à une soirée d'admission. Le garant doit être certain de la personne qu'il présente au club car il met son image en jeu. Cette admission s'étale sur trois nuits. La première nuit de ce triptyque est celle durant laquelle le candidat se fait bizuter, humilier, frapper. Sorte de soirée expiatoire, sous les crachas et les coups, le candidat doit répondre à des questions de culture générale. Cette première nuit permet déjà de faire partir les plus faibles. Inspirée par le mythe de la corne d'abondance, la deuxième nuit est dédiée à l'excès des sens. Une chambre est rythmée par de la musique classique, le candidat doit reconnaître le nom des compositeurs et le titre des musiques jouées (ouïe). Après quoi, est dressé un grand tableau qui varie d'un candidat à un autre. Ce tableau doit être décrit de façon détaillée à voix haute par le candidat qui doit en connaître le peintre (vue). Puis, on fait entrer quantité de parfums que le candidat devra sentir et dont il devra deviner les compositions (odorat). Alors, on arrive au plat de résistance où le candidat doit avaler une quantité astronomique d'alcool et deviner le nom et la date des bouteilles, se goinfrer d'un maximum de mets et deviner les ingrédients de ceux-ci (goût). Enfin, dans une chambre noire, le candidat doit se soumettre à une orgie où sont présents des prostitués hommes et femmes. À la fin de cette expérience sexuelle, le candidat doit d'écrire physiquement la personne avec qu'il a eu le plus de plaisir (toucher).La dernière nuit, le candidat doit faire face au jour le plus marquant et qui scelle son entrée dans le groupe : il doit tuer la ou le prostitué(e) qu'il aura avoué avoir apprécié. Cette mise à mort morbide peut se passer dans les trois jours suivants l'ordre donné.

Même s'il est permis une petite marche d'erreurs, pour les deux premières nuits, ces tests garantissent une "descendance" cultivée et dépravée, tout ce dont ils aiment. Le nouveau membre gagne l'uniforme à porter lors des réunions, ainsi qu'une bague noire, véritable artefact du club. Ce bijou payé cher par le sacrifice de l'innocent(e) tué(e) à un démon lors de la troisième nuit permet d'exaucer un vœu, un vœu maudit. (cf. annexe démons -> ceci sera un lien)

Le club est vaste et malgré la folie qui l'habite, il est soumis à des règles et une hiérarchie cruciale lui permettant de subsister. Le club compte depuis 1992 des femmes dans ses rangs et s'est aussi ouvert à la diversité (ethnique, pas de créatures) permettant de rompre avec l'image misogyne et ségrégationniste du club.

☲ Le Président, figure de proue du club aux pleins pouvoirs. Il est chargé de prendre les décisions et de faire vivre le club. Il siège pendant 4 ans et doit être élu à l’unanimité.  
☲ Le Vice Président, proche du président, est chargé de faire respecter les lois du club et du président. Il prend aussi la place de chef quand le président ne peut être présent.
☲ Le Secrétaire et Trésorier, il est censé garder trace des dépenses, des nouveaux et anciens membres, des actes et des nouvelles lois du club. Il est aussi chargé d'organiser les fêtes.

Les autres membres sont le gros du groupe et n'ont aucun pouvoir sur le club, il sont déjà assez heureux de faire partie d'un groupe fermé pour se plaindre de quoi que ce soit. Les membres doivent fidélité au club et doivent continuer à donner de l'argent au club même après leur formation. Si on touche à un membre du club, on touche à tous les membres du club. Les règles sont sensiblement dérivées des règles de Saint Benoit, ainsi point d'humilité, mais des excès, des frasques et des caprices doivent diriger la vie des membres. Toutefois ils doivent respecter les règles de respect envers les autres membres et surtout le président. Puis la règle la plus importante : celle du silence, ainsi tout ce qui se passe dans l'ombre de l'école doit y rester.    

Le Dead Poets Club s'est formé docilement il n'y a pas si longtemps de cela, il reste périlleux de s'accorder sur une date mais il semble que le premier regroupement se soit passé en 1959. Ce club rassemble des élèves bourrés de culture, des enfants des livres, qui connaissent les parties les plus sombres de Rimbaud et les plus claires de Poe. Le club est aujourd'hui encore tenu par un professeur de littérature. Un homme suivant les pas de son père qui eu fondé le premier ce club de passionnés des lettres. Ce dernier, comme son père avant lui, a réussit à transmettre son amour à des élèves qui, se regroupant autour de lui en ont fait leur modèle christique. Les élèves vouent une réelle admiration et même obsession envers leur professeur qui le leurs rend bien. Vu comme un club d'intello le club a été le premier à s'avancer sur une entrée libre aux créatures et on leur doit donc beaucoup dans ce pas de géant qu'à réalisé l'école en acceptant des créatures qu'elle n'avaient jusqu'alors fait que traquer. Le club n'est pas apprécié par beaucoup de membres de l'académie qui y voient là une liberté bien trop importante de pensée donnée à des élèves, et une route toute tracée vers l'insolence à renfort de citations de grands philosophes. L'on ne saurait leur donner tort étant donné qu'ils ont déjà réussis là où beaucoup pensaient les voir échouer (convaincre le directeur des bienfaits de l'entrée de créatures au sein de l'école). Les membres sont aussi vus comme des révoltés de l'académie, faisant comme bon leur semble , organisant même des réunions secrètes où sont déclamés leur haine de certains professeurs et autres défauts de l'école ils semblent avoir un passe droit auprès du directeur qui trop souvent leur pardonne leurs écarts et attaques. Les créatures sont bienvenues dans le groupe qui se fait une joie de voir le paysage chasseur changer.      

Le groupe généralement se réunit après les cours, dans divers endroits, qui changent au fil des jours et des humeurs du professeur, les lieux peuvent être des grottes, des salles de classe, des forêts, là bas, ils parlent fort, débattent d'écrivains mythiques et modernes poussés par une liberté de parole et des esprits vifs. Les membres de ce groupe font aussi partie d'un projet mis en place par leur professeur qui normalement devrait ne pas être possible mais est permis on ne sait pourquoi par le directeur, les "Grand tours". Le grand tour est un voyage d'éducation culturel proposé aux élèves du groupe par le professeur et sous obligation financière. Ce voyage est destiné à parfaire leur éducation et élever leurs centres d'intérêt pendant leurs études, au départ essentiellement fondées sur les humanités grecques et latines, le tour s'est diversifié au lettres modernes en plus des anciennes. Les destinations principales sont avant tout l'Italie, mais aussi la France, les Pays-Bas, l'Allemagne et la Suisse certaines classes ont pus se hasarder jusqu'en Grèce et au Proche-Orient, parfois en Perse. Ces voyages durent en général jusqu'à cinq ou six jours et permettent aux jeunes de souffler à l'extérieur de l'académie, apprendre de nombreuses choses et renforcer leurs liens. Malheureusement, le voyage a aussi pour effet de provoquer la jalousie des autres élèves et une relation de tension entre le groupe et les autres élèves.

Pour faire partie du groupe, il suffit de démontrer une passion pour les lettres, qu'elles soient modernes ou anciennes, pour montrer cette affection de la littérature, les notes de l'élève peuvent être prises en compte mais le professeur généralement aime avoir des rendez-vous dans son bureau avec les élèves voulant entrer dans le groupe.

Portant le nom de  Vēnor, ce groupe est le Némésis propre des chasseurs, ce groupe est constitué essentiellement de créatures et sert de lieu de protection et de paix entre créatures même si elles ne sont pas toutes de la même race. Ce groupe ou guilde a été créé par des sorcières lors de la grande traque qui mis en pièce une grande quantité des leurs. Trois sorcières, l'esprit de vengeance affûté, fondèrent cette société secrète qui avant tout devait défendre les sorcières contre les chasseurs, ensuite, le groupe a commencé à incorporé des loups puis des vampires et enfin des idoles ainsi que des icônes. Les démons n'ont jamais été acceptés jugés comme non fiables. Cette guilde n'eût de cesse de défendre les créatures, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, et de crier une supériorité des créatures sur les humains ce qui leurs à valu d'être la cible première des chasseurs. Les membres de ce groupes sont persuadés d'être au dessus des humains et n'hésitent pas à créer bain de sangs et autres massacres pour le démontrer. Au fil du temps, et à force de tuer des innocents pour montrer l'exemple, le groupe s'est taillé une réputation qui les montrent sous un mauvais jours et les définis, comme des monstres et des bêtes, ce qu'ils étaient. Une sorcière, nommée Evangéline Duprie a décidé de remettre de l'ordre dans le groupe et a installé des règles, et pour ceux qui ne voulaient pas respecté les règles, elle les tuaient. Ces règles consistaient à créer un groupe plus parfait et moins désordonné et à l'aura éclatante qui donnerait envie de les rejoindre. Ainsi elle a tué les membres les plus grossiers et a signé une table des lois qui se résumerait dans ces termes :

☲ 1 - Ne pas tuer d'innocents
☲ 2 - se protéger les uns les autres
☲ 3 - garder les agissement du groupe secret
☲ 4 - Ne s'attaquer qu'aux chasseurs et aux créatures qui coopèrent avec eux.
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Abusus enim multitudine hominum, quam tranquillis in rebus diutius rexit, ex agrestibus habitaculis urbes construxit multis opibus firmas et viribus, quarum ad praesens pleraeque licet Graecis nominibus appellentur, quae isdem ad arbitrium inposita sunt conditoris, primigenia tamen nomina non amittunt, quae eis Assyria lingua institutores veteres indiderunt.

Abusus enim multitudine hominum, quam tranquillis in rebus diutius rexit, ex agrestibus habitaculis urbes construxit multis opibus firmas et viribus, quarum ad praesens pleraeque licet Graecis nominibus appellentur, quae isdem ad arbitrium inposita sunt conditoris, primigenia tamen nomina non amittunt, quae eis Assyria lingua institutores veteres indiderunt.